Les interventions d'EcoStab dans le secteur de de la protection d'eau peuvent être attribués à deux champs d'activité. Il y a  les travaux d'épuration/traitement d'eau et de la protection contre l'érosion.

Vous trouvez les informations concernant la lutte contre l'érosion dans les secteurs "stabilité des berges" et "agro-écologie".

 

 

Epuration

Ces deux champs d'activité se chevauchent dans la protection des berges. Une rive intacte et bien végétalisée regroupe les deux fonctionnes.  Elle protège les berges contre l'érosion en réduisant la vitesse d'eau proche des surfaces et  ainsi réduisant les forces de traction. En même temps la végétation favorise la sédimentation et elle filtre l'eau. De plus elle est le biotope pour beaucoup de microbes et autres microorganismes qui participent au nettoyage de l'eau.

La plus grande part de l'abattement des contaminations pendant l'épuration n'est pas faite par les plantes mais par les bactéries et autres microorganismes colonisant les surfaces des substrats et les racines des plantes.   Le rôle de la végétation est d'éviter le colmatage des surfaces et permettre une circulation de l'eau dans le substrat. Elle obtient ce résultat pas seulement par les mouvements des tiges dans le vent  ou le courant mais aussi par des changements de leur diamètre des dans un rythme journalier. De plus les racines excrètent des substances qui ont une influence positive sur la colonisation avec des microorganismes.

Certains plantes, comme p.e. les joncs, ont tendance à accumuler les métaux lourds et peuvent être utilisés pour la décontamination des eaux.

Les systèmes artificiels d'épuration imitent les processus naturels des berges et zones lacustres.  En Allemand, on appelle ceci un "Belebtbodenfilter" en traduction direct c'est un "filtre à sol vivante". Dans un sol naturel des berges on trouve des zones anaérobies et aérobies. Elles ne participent pas seulement à la métabolisation des charges mais aussi à la transformation de l’azote lié en azote libre (dénitrification). De plus ce  changement de régime est responsable de l'élimination effective des germes pathogènes. Une station d'épuration à trois étages d'EcoStab peut ainsi obtenir un abattement entre 10-4 et 10-5.

 

Imiter la situation naturelle est relativement complexe et difficile. Le Professeur R. Kikuth construisait des stations d'épuration strictement selon cette théorie. Ces stations se sont montrées instable avec une tendance au colmatage. Ensuit on commençait de séparer les zones aérobies et anaérobies en bassins séparés. Ce sont les stations d'épuration du fameux système de Mme. Prof. K. Seidel.

La plupart des systèmes de phytoépuration construites aujourd'hui suivent cette schéma de construction. Souvent ils sont combinés avec des lagunes de maturation ou autres systèmes pour un traitement optimal. Un cas spécial sont les bassins horizontaux de faible profondeur utilisés par certains collègues, qui suivent le principe de Prof. R.Kikuth.  EcoStab utilise aussi des bassins verticaux inversés pour des eaux fortement chargées. Ces bassins ont une très haute capacité d'abattement sans risque de colmatage ou odeurs nuisibles. Ils peuvent être utilisés en aérobie ou en anaérobie selon la nécessité et le système.

 

Piscines

Le principe de traitement d'eau est le même pour l'épuration des eaux usées et pour les piscines naturelles. Evidement il faut prendre en compte que les paramètres techniques et les plantes doivent être choisis pour les concentrations beaucoup plus faibles des eaux concernées. Ainsi les espèces de plantes, les granulométries et cycles de pompage ne sont pas identiques, mais le principe  reste le même. 

Des filtres à sable sont utilisés comme standard dans la préparation de l'eau potable sur la base des eaux superficielles.  Dans le cas extrême on pourrait même traiter de l'eau usée  jusqu'au niveau de l'eau potable avec un nombre élevé de d'étages. Personne n'a essayé à mon connaissance mais théoriquement il est possible.